Monday, August 31, 2015

Coaching Leadership et Innovation



Remise en cause des principes de base dans la pratique professionnelle en gestion
Éducation - Coaching en Leadership et Innovation transformationnels

Il s’agit de manière générale de porter une réflexion objective et équilibrée des pratiques professionnelles actuelles, surtout pour ceux qui sont allés dans les grandes écoles et qui travaillent pour des entreprises de notoriété, comme les grands joueurs du marché mondial.

À l’ère de l’Économie du Savoir, au moment où la société civile est entrain de subir une des vagues de déshumanisation selon les révélations de l’historien Lewis Mumford dans Le Mythe de la machine qui soutenait que les ordinateurs allaient détruire les valeurs humanistes, inspiré par ceux qui incarnaient la fusion du Power Flower parmi lesquels figurait Steve Jobs englobant Beat Generation de Kerouac et le Whole Earth Catalog (fin 1970 début 1980) il faut avouer que nous sommes appelés à une prise de conscience majeure.

Si le déclic de Steve Jobs ne s’est passé qu’en ayant décroché ses études à Stanford pour s’inscrire à la fin 1974, après son retour de l’Inde, à des séances de douze semaines du développement personnel à l’Oregon Feeling Center, nous comprenons que les grandes innovations de génie serait fondée sur une quête plus approfondie du Soi. D’où comme par hasard le lien par pure coïncidence avec notre création FEELeaders©® ÉmoteInnove©® basée sur l’approche FEEL©® en recherche continue depuis 2004.

Malgré que les deux approches soient complètement différentes, puisque celle du Feeling Center est une thérapie fondée par le psychothérapeute Arthur Janov à Los Angeles, et FEEL est un apprentissage ayant des effets thérapeutiques selon l’évaluation de psychiatres et psychologues, d’où sa mise en pratique dans le domaine du Coaching Professionnel couvrant sept volets majeurs. Toutefois il est important de comprendre que les éléments en commun des deux approches sont la composante de l’action émotionnelle ainsi que l’intuition, et non la pensée rationnelle. On ne peut pas se dépasser sans se connaître soi même ainsi qu’apprendre à connaître les autres. On ne peut pas vraiment pousser cette forme de connaissance sans la pleine conscience émotive rationnelle.   

Tandis que l’approche du Feeling Center visait l’arrêt total de la pensée rationnelle pour faire «fermer les yeux, prendre une inspiration, plonger en soi, et ressortir de l’autre côté avec une nouvelle acuité.» l’approche FEEL vise le développement de compétences émergentes pour pouvoir se concentrer à la fois sur l’action émotionnelle et la pensée rationnelle tout en plaçant l’élément émotionnel au centre de l’attention, en ayant un rôle central directeur et régulateur d’autres formes d’intelligences.                        

Sûrement, les résultats attendus de FEEL dépendent de la volonté et la psychologie d’une personne, son sérieux, son ouverture, sa patience, sa persévérance, ainsi que la qualité vécue de l’expérience. D’où l’importance de faire la différence entre le Coaching, le mentorat et les conseils en ressources humaines d’une part et les compétences du Coaching d’une autre part. Pour savoir comment évaluer une évaluer une approche il faut être connaisseur, avoir le courage, un sens de l’écoute, de l’appréciation, ainsi qu’une intuition un peu plus avancée que la normale. C’est comme ça que Steve Jobs avait décidé de suivre les séances du Feeling Center qui était un secret bien caché. Être doué et talentueux aide à trouver une perle rare.     

Notre société aujourd’hui est plus connectée sur Facebook comme moyen d’échange et de communication, mais le résultat final, ceux qui en sont les plus dépendants ont de la difficulté à percevoir la vraie réalité des choses, car il s’agit du virtuel de l’intelligence artificielle.
En fait le plus grand gagnant du jeu est Facebook qui est devenu aussi important que le pain quotidien, mais pas le «Life Book» comme votre vrai visage de vie. Si vous voyez que votre meilleur Coach Professionnel serait sur Facebook en ayant 10000 amis sans se rendre compte que vous avez une entité unique et que vous avez intérêt à faire partie d’un petit groupe d’une  dizaine de personnes, qui font vraiment toute la différence dans votre parcours, car on peut monter l’Himalaya avec 100 personnes, ou se fier à un Coach Professionnel dont l’expérience est insuffisante pour vous accompagner dans votre projet de vie ou dans un projet ponctuel. On reconnaît l’expérience en ayant avoir complété le minimum du vécu d’un cycle d’écosystème pour en témoigné soit une durée de 8 ans. Quand tout le monde parle du Leadership surtout en Politique, Économie, et Organisations, on doit comprendre que le Leadership c’est beaucoup plus qu’une série de clichés car ce sont les grands moments de vérité qui font l’accomplissement d’un Leader authentique.  

Dans les métropoles comme Montréal, on a tendance à minimiser l’importance des «Liens» une réalité en étroite observation depuis 2006. Le moment est venu pour se poser des questions à ce sujet. Est-ce que le fait de prendre le temps de comprendre et apprendre comment cultiver des liens de qualité fait vieille école ? Est-ce que le réseau LinkedIn qui se veut le meilleur moyen numérique pour les acteurs bien connectés serait un échec total quand sa valeur intellectuelle pour faciliter l’évolution à l’échelle planétaire serait plutôt déconnectée?

Est-ce qu’on a de la difficulté à discerner une personne passagère d’une autre qui ferait partie de notre cheminement, d’une phase de votre croissance ou épanouissement ? Est-ce qu’on a une résistance à ce désir de connaître l’autre par faute de temps, car on pense que le temps c’est surtout de l’argent donc il faut courir ? Est-ce qu’il existe une ignorance au sujet de l’engagement dans les liens qui représentent un parmi des éléments principaux de l’Économie du Savoir, étant la base fondamentale des enjeux du Leadership d’ici 2030 ? Est-ce qu’il manque une certaine capacité humaine de pouvoir détecter la vraie valeur derrière ceux qui semblent être complètement différents de nous, ou qui sont disparus mais qui sont encore là entrain de faire face à des défis majeurs qui nous semblent étranges ? Il semble que la tendance est vers l’évitement, le rejet, l’absence volontaire, la coupure, la prise de distance ou l’absence, toutes sortes de formes de désengagement sans vraiment faire l’effort.

Pourquoi, toute cette inconscience, tout ce mépris, tout cet isolement, tout cet éloignement qui ne mène que vers l’individualisme vidé de tout élément d’évolution humaine ?

Quand il s’agit de justifier ce genre de comportements, toutes les raisons sont possibles : souvent on entend dire que c’est lourd, c’est exigeant, cela dérange, ça ne plait pas, c’est la déception, c’est irrationnel, c’est déplacé, ce n’est pas ça que je veux, j’ai de la misère à comprendre, c’est trop compliqué, c’est fatiguant, ce n’est pas moi ça…pour donner une explication juste et simple, cette posture est basée sur une carence de l’intelligence, ainsi que l’ignorance sous toutes ses formes.

Les résultats seraient choquants, surtout les conséquences néfastes sur la croissance socio-économique et l’épanouissement collectif. Nous verrons une destruction graduelle de toute richesse intellectuelle tel que l’héritage culturel, l’histoire de civilisations qui serait presque vidée de sa beauté, de son sens et sa richesse. Il y a aura plus de souffrance dans certaines communautés même les regroupements favorisés seraient incapables d’innover, ce qui va entrainer une détérioration de la qualité globale à tout les niveaux.

Cela nous mène vers une notion primordiale du Leadership réussi qui est la Mission. Sans une réponse claire à qui sommes nous et que vient on faire, pourquoi et avec qui, il n’y a pas d’accomplissement authentique. Afin de pousser la compréhension du sens de la mission, nous sommes invités à ressentir l’acte de la démission. «Démission» - demi ce qui veut dire la moitié d’un tout.

Quand on démissionne d’un poste ou d’un engagement, surtout que nous avons accepté par notre propre volonté, donc il n’y a personne qui nous a forcés à l’entreprendre, cela veut dire, que nous ne sommes pas encore disposés à poursuivre le voyage. On coupe à la moitié du chemin, mais cela est dû au fait que nous ne sommes pas à notre entière capacité. C’est le caractère imparfait et incomplet de notre vrai pouvoir. «Démission» - «Demise» qui veut dire la mort en Anglais tant dis que «Démission» serait «Resignation» en Anglais, ainsi la Résignation en Français signifie le fait d’accepter sans protester et une tendance à se soumettre.

C’est ce qui nous mène à penser que le fait de résigner sa charge et abandonner une fonction, pourrait être considéré comme une forme de libération, mais cela aurait un coût sous forme d’une charge émotionnelle souvent difficile à digérer tout seul. Sans compter l’impact à long terme d’une telle décision.

Quand on accepte de faire part d’un équipage par sa propre volonté et que nous soyons acceptés par l’autorité qui nous a engagés à partager une mission, on est mieux rester dans le bateau sauf en cas de noyage ! Donc démissionner serait un mal nécessaire, car c’est un acte par lequel on se démet de ses fonctions, en renonçant à quelque chose, ce qui représente une attitude de fuite contre les difficultés, ou une incapacité à maîtriser l’arrogance par l’humilité. D’où l’attitude de management et leadership adopté dans l’enseignement FEELeaders©® dans lequel on se contente jamais de «non» comme réponse. Cela ne veut pas dire que le «non» n’existe pas, mais il faut que notre «non» soit conforme au principe de l’action émotive rationnelle.

Il faut être capable de reconnaître que toute décision de désengagement volontaire est due à un déséquilibre psychologique causé par une instabilité émotionnelle menant à une forme de décrochage. Le fait de baisser les bras sans vouloir en discuter avec la partie prenante engageante est un manque de respect, de courage, et de conscience dont les deux sources principales sont la perception et le jugement.   

               
Ibrahim Bruno El-Khoury
Montréal, 31 Août 2015